Quand je te retrouve
À Clermont
Tu me dis être amoureuse d’un autre
Tu me demandes : « Et toi ? »
Je dis : « Moi pas »
Je dis : « Donc, t’es amoureuse ? »
Tu me dis : « Je ne sais pas »
Je te demande : « Alors pourquoi tu me dis
être amoureuse ? »
être amoureuse ? »
Tu me réponds : « Parce que je pensais que
toi tu l’étais »
toi tu l’étais »
T’as réservé une table à la “Tonkinoise”
On s’y installe
J’y dis : « Je t’aime encore »
T’y dis : « Je suis amoureuse »
Tu ne veux pas me dire de qui
Finalement, « Oui, c’est lui »
Mais tu penses vivre avec un autre
— Un metteur en scène parisien.
Je dis : « Oui, oui »
Puis : « Mais moi je t’aime encore »
Tu dis : « C’est difficile de te quitter »
Toute cette dernière semaine
On s’était
— chacun de notre côté —
Persuadé qu’on pouvait s’oublier
Tu regardes mes mains
Puis me demandes de t’embrasser
C’est difficile de t’embrasser
J’ai l’impression de sentir son
Odeur sur tes lèvres
Mais je t’embrasse quand même
Et pour la première fois depuis 15 jours
Je rebande en pensant à toi
Je te raccompagne à l’appart
Te couche
Mate la vidéo des Marx Brothers
Te rejoins enfin
Nos corps fusionnent
Et au matin encore
Et à midi encore
Puis on fait une sieste
Au réveil
— vers 19h00 —
Tu dis : « Je veux terminer mon histoire avec lui.
M’attendras-tu ? »
M’attendras-tu ? »
Tu ajoutes : « Je voudrais que tu tombes amoureux
d’une autre. Pour savoir où en est ma jalousie… »
d’une autre. Pour savoir où en est ma jalousie… »
Je dis : « J’en ai marre de tomber »
C’est vrai
j’en
ai
marre
de
tomber...
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